Apprendre le code de la route
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Pour décrocher l’épreuve théorique générale (E.T.G), les candidats à l’examen du Code de la route doivent impérativement apprendre le code de la route et connaître les 10 thèmes du code de la route sur lesquels ils seront interrogés à l’issue de leur formation en auto-école (comme la circulation routière, le conducteur, les autres usagers, etc …).
- Apprendre le code de la route
- La signalisation routière
- Les panneaux de signalisation
- Les différentes intersections
- Les règles de la circulation routière
- Les limitations de vitesse
- Les limitations en agglomération :
- Les limitations hors-agglomération :
- Les croisements et les dépassements
- Le stationnement et l’arrêt des véhicules
- Conduire une automobile
- Être en état de conduire
- Les facteurs physiques :
- Les facteurs psychologiques :
- Conduire dans des conditions difficiles
- Conduire sur une autoroute
- Traverser des zones dangereuses
- Le partage de la rue
- Les spécificités des autres usagers de la route
- Les documents administratifs
- Les documents obligatoires
- Les documents facultatifs
- Le chargement des véhicules
- Le permis à points
- Les infractions au Code de la route
- Apporter les premiers secours aux victimes d’un accident
- S’installer devant son poste de conduite
- Entrer dans le véhicule et en sortir
- Le fonctionnement des voitures
- Les nouvelles aides technologiques
- Faire le choix de l’écomobilité
- Choisir une voiture écologique
La signalisation horizontale
Le marquage au sol comprend l’ensemble des informations présentes directement sur la chaussée, et qui délivrent des informations utiles comme :
- les lignes médianes, qui peuvent être continues ou discontinues, et qui permettent de séparer les différentes voies de circulation
- les lignes de rives, qui créent une démarcation entre l’accotement et la chaussée
- les flèches, qui permettent d’indiquer les directions associées à chaque voie de circulation
- les lignes transversales, qui indiquent où céder le passage (STOP, Cédez-le-passage, feux tricolores), où traverser (passages piétons), etc …
La signalisation verticale
La signalisation verticale comprend les différents panneaux, mais aussi :
- les bornes de localisation, complétées par une lettre spécifiant la nature de la voie empruntée
- les balises, qui peuvent indiquer un obstacle (1), un virage (3), un renforcement du marquage continu (7), une intersection (10), etc …
Les panneaux sont présents partout sur le réseau routier. Il est important de savoir les interpréter rapidement pour comprendre leur message et adapter son comportement.
Les différentes formes des panneaux
Ils peuvent être de différentes formes, notamment :
- triangulaires (danger)
- ronds (prescription)
- carrés (indication)
- flèches (direction)
Les différentes couleurs des panneaux
Ils peuvent également être de différentes couleurs :
- rouge (interdiction ou danger)
- bleu (obligation ou indication)
- jaune (temporaire)
- vert ou marron (différents types de localisations)
Les différents symboles des panneaux
Ils peuvent comporter différents symboles permettant de spécifier les dangers, les prescriptions et les indications fournies.
Les limitations de vitesse
Les candidats doivent, grâce à leur formation, connaître les différentes limitations appliquées en fonction du type de voie où ils circulent.
Les limitations en agglomération :
- 20 km/h pour les zones de rencontre
- 30 km/h pour les zones 30
- 50 km/h dans le reste des agglomérations (et sur toutes les routes en cas de visibilité inférieure à 50 mètres)
Les limitations hors-agglomération :
- 80 km/h pour les routes à double sens de circulation (sauf sur les créneaux de dépassement où la elle est limitée à 90 km/h)
- 110 km/h pour les voies à chaussées séparées (100 km/h en cas de précipitations)
- 130 km/h pour les autoroutes (110 km/h en cas de précipitations)
Évaluer et ajuster sa vitesse
En plus d’appliquer ce qu’ils ont appris durant leur formation, les automobilistes doivent veiller à évaluer leur vitesse et à l’adapter à leur environnement de conduite (forte affluence, configuration de la chaussée, travaux et autres risques, …) afin de réduire leur distance de freinage (qui est de 12 mètres à 50 km/h et atteint 83 mètres à 130 km/h).
La réglementation liée aux croisements
Les automobilistes doivent savoir que la priorité est laissée au véhicule le plus lourd dans les croisements difficiles, et qu’ils devront adapter leur comportement en conséquence.
Règles liées aux dépassements
Avant de réaliser un dépassement, les automobilistes doivent vérifier qu’ils peuvent dépasser sans risque. Pour cela, ils doivent :
- s’assurer que le dépassement est autorisé
- s’assurer que la visibilité vers l’avant est suffisante
- s’assurer que leur manœuvre ne gênera pas de chauffeur à l’avant comme à l’arrière
Une fois toutes ces vérifications faites, les automobilistes pourront réaliser leurs contrôles visuels, actionner leur clignotant et concrétiser leur manœuvre de dépassement sans représenter un danger.
Le stationnement et l’arrêt des véhicules
Les futurs automobilistes doivent apprendre à reconnaître les éléments indiquant s’ils peuvent stationner ou s’arrêter, et ceci en fonction de leur environnement de circulation. Ils pourront obtenir ces informations grâce aux différents éléments verticaux signalant une interdiction de stationner ou de s’arrêter, mais aussi grâce à la ligne jaune, qui peut être continue ou discontinue.
Les facteurs physiques :
Les automobilistes doivent être capables d’évaluer leur aptitude à la conduite avant de prendre le volant, en s’assurant que leur vue ou leur ouïe leur permet de prendre le volant sans risques. Il en va de même pour les automobilistes malades ou handicapés, qui doivent s’assurer que leur situation n’est pas ponctuellement ou définitivement incompatible avec la conduite en consultant un médecin agréé.
Les chauffeurs doivent également faire attention aux effets néfastes des différentes substances pouvant impacter leur capacité à prendre le volant, comme :
- les médicaments, qui possèdent jusqu’à trois niveaux d’incompatibilité avec la conduite (de “Soyez prudent” à “Attention, danger : ne pas conduire”)
- les drogues et l’alcool, qui entraînent des troubles de l’analyse, de la perception et du comportement
Les facteurs psychologiques :
En plus des facteurs physiques, les automobilistes doivent également faire attention :
- à la fatigue, d’où la nécessité de suivre une pause d’un quart d’heure toutes les deux heures lors des longs trajets, et de partir bien reposé
- au manque de vigilance dû à la radio, au GPS, …
- à un mauvais état psychologique, qui peut être dû au stress, à l’excès de confiance ou aux émotions
- les limitations de vitesse, à 130 km/h par temps clair et 110 km/h en cas de pluie
- les distances de sécurité, qui doivent être de 2 traits de la ligne de rive.
- les comportements de conduite, qui doivent être adaptés à la situation de conduite
- la vélocité des autres véhicules, afin d’adapter leur propre vélocité et réduire les risques de collision lorsqu’ils rencontrent des camions ou des véhicules lents
- les manœuvres interdites, comme le demi-tour et la conduite à contre sens (1), la marche arrière (2), le dépassement par la droite (3) ou encore le demi-tour via le terre-plein central (4)
- des usagers spécifiques qui peuvent y circuler, comme les tramways et autres transports en commun sur rail
- de la présence de chantiers, autours desquels circulent des ouvriers, qui sont des usagers vulnérables
- de la présence de tunnels, où l’arrêt et le stationnement sont interdits en dehors des cas d’urgence
- de la présence de passages à niveau, qui font l’objet d’une présignalisation à 150 mètres, 100 mètres et à 50 mètres hors agglomération, ou à 50 mètres puis tous les 16 mètres en agglomération
- d’espace de circulation, comme pour les véhicules encombrants, qui ont besoin de beaucoup de place pour manœuvrer
- de priorité, pour les véhicules d’intervention notamment, qui sont prioritaires ou bénéficient de facilités de traversée lorsqu’ils sont en mission
- de sécurité, comme les intervalles latéraux à respecter à côté d’un cycliste
- des piétons, à qui les automobilistes doivent laisser la priorité s’ils souhaitent traverser une rue
- des cyclistes, qui bénéficient d’aménagements spécifiques comme des sas pour vélos et des bandes / pistes cyclables
- des deux-roues motorisés, qui peuvent surprendre les automobilistes en se faufilant entre les files de voitures
- des véhicules d’intervention, qui sont équipés d’un gyrophare bleu et d’un signal sonore, qu’ils actionnent lorsqu’ils sont en mission
- des véhicules lourds, qui sont très difficiles à doubler pour les automobilistes, qui doivent faire preuve de prudence lorsqu’ils réalisent cette manœuvre
- des transports en commun, qui peuvent bénéficier de voies de circulation spécifiques
Les documents obligatoires
Parmi les documents obligatoires dans le cadre de la conduite, il y a :
- le permis de conduire, qui stipule que le chauffeur a bien obtenu la catégorie de permis associée à l’automobile qu’il conduit
- le certificat d’immatriculation, qui indique le numéro d’immatriculation unique de l’automobile
- l’attestation d’assurance, qui permet de prouver que l’assuré a souscrit une assurance “Responsabilité civile” au minimum. D’ailleurs si vous recherchez une assurance, Ornikar propose une assurance jeune conducteur adaptée.
Les documents facultatifs
Parmi les documents facultatifs dans le cadre de la conduite, on retrouve:
- le constat amiable, qui peut dorénavant se remplir directement en ligne
- le disque de stationnement, qui permet de stationner pour une durée limitée dans les zones bleues
- la notice d’utilisation de l’automobile, qui permet au chauffeur de trouver des solutions aux problèmes techniques simples, ou de découvrir le fonctionnement de certains accessoires
- le carnet d’entretien, qui recense l’ensemble des interventions importantes réalisées par un garagiste
Le chargement des véhicules
Les automobilistes sont souvent amenés à circuler au volant d’une voiture transportant un chargement lourd et/ou volumineux. Ils devront donc connaître précisément quelles sont les directives du Code de la route relatives :
- au transport des bagages, qui ne doivent pas obstruer la visibilité du chauffeur
- au transport des objets encombrants, qui ne peuvent dépasser la voiture que sur l’arrière jusqu’à 3 mètres en longueur, et 2,55 mètres en largeur.
- aux remorques et aux caravanes, qui peuvent nécessiter de passer une catégorie spécifique de permis de conduire en fonction de leur PTAC
- au transport des passagers, qui doivent tous être attachés avec une ceinture qui leur est destinée
- au transport des animaux, qui doivent être de préférence dans des cages de transport adaptées à leur gabarit
- la remise d’une amende
- un retrait de points
- la confiscation de leur permis de conduire
- la confiscation de leur véhicule
- une peine de prison
- protéger la zone de l’accident grâce à l’activation des feux de détresse des automobiles à l’arrêt et à la mise en place d’un triangle de présignalisation
- évaluer l’état des victimes en les contrôlant visuellement et en vérifiant leur état de conscience
- alerter les secours, en s’identifiant, en localisant le lieu de l’incident et en détaillant l’état de santé des victimes ainsi que les risques de sur-accident
- prodiguer les soins nécessaires aux victimes, sans risquer d’aggraver leur état
- être bien assis
- être capable d’accéder à l’ensemble des commandes, que ce soit le volant et le pédalier
- bénéficier d’une visibilité optimale
- vérifier que sa ceinture est bien ajustée
Entrer dans le véhicule et en sortir
Les automobilistes s’apprêtant à entrer dans leur voiture ou à en sortir doivent impérativement respecter un certain nombre de règles.
Avant de prendre la route
Avant de quitter une place de stationnement, l’usager doit s’assurer que son automobile est en parfait état de marche en surveillant :
- l’état de ses pneumatiques
- l’état de ses feux
- la présence d’éventuelles fuites
L’automobiliste doit également s’assurer qu’il transporte bien avec lui les différents équipements de sécurité obligatoires (triangle de signalisation et gilet de haute visibilité).
Avant de quitter son véhicule
De plus, lorsqu’ils s’apprêtent à quitter leur automobile, les candidats doivent vérifier que :
- celle-ci est bien immobilisée grâce au frein à main
- qu’ils peuvent ouvrir leur portière sans risques
- qu’ils peuvent faire descendre les enfants du côté du trottoir
Le fonctionnement des voitures
Les voitures sont des véhicules complexes, composés d’un très grand nombre de pièces. Les automobilistes doivent impérativement savoir quel rôle jouent les principaux éléments qui composent leur automobile. Ils devront donc avoir non seulement une vue d’ensemble claire et précise du fonctionnement du moteur, mais ils devront aussi se focaliser sur certains éléments leur permettant de recevoir des informations concernant l’état de leur automobile et sa capacité à circuler (tableau de bord, bruits du moteur, …).
L’entretien et le dépannage des automobiles
Les automobilistes ne doivent pas seulement savoir comment fonctionne leur voiture, mais ils doivent aussi être capables d’entretenir correctement leur automobile :
en surveillant régulièrement l’état de la mécanique et des pneumatiques
en réalisant certaines opérations de dépannage peu complexes lui-même
en conduisant à temps son automobile dans un centre agréé afin de lui faire passer le contrôle technique.
Installer correctement des passagers adultes
Tous les automobilistes sont soumis aux règles du Code de la route. Si cet état de fait est valable pour les automobilistes, il est également valable pour les passagers adultes, qui doivent notamment porter leur ceinture de sécurité en toutes circonstances.
Savoir comment installer correctement des enfants
Les enfants sont des passagers à part entière, qui bénéficient d’équipements de protection spécialement adaptés à leurs besoins. En effet, étant plus fragiles que des passagers adultes et plus exposés aux risques suite à une collision, ils doivent impérativement être protégés grâce :
- à des sièges homologués adaptés à leur âge, à leur poids, etc…
- à l’utilisation de la sécurité enfant, qui permet d’empêcher l’ouverture des portières arrière depuis l’intérieur.
L’automobiliste étant pénalement responsable des mineurs qu’il transporte, ce sera à lui de régler le montant de l’amende en cas de non-respect des règles de circulation.
- les aides au freinage d’urgence, comme l’ABS et l’AFU, qui doit interpréter l’urgence du besoin de freiner en fonction de l’action de l’automobiliste sur la pédale de frein
- l’aide à la tenue de route, comme l’ESP, qui permet de corriger automatiquement la trajectoire de la voiture dans un virage
- d’autres aides à la conduite généralement axées sur les technologies de confort, comme les GPS, …
Faire le choix de l’écomobilité
Le terme écomobilité regroupe l’ensemble des modes de transport écologiques permettant d’éviter au maximum de prendre leur voiture afin de réduire les émissions polluantes et l’encombrement des différents espaces de circulation. Il s’agit ainsi de valoriser au maximum, pour les petites distances :
- les déplacements à pied
- les déplacements à vélo
- les déplacements en bus
Cela passe également par la mise en avant :
- des modes de déplacement alternatifs, comme le covoiturage et l’autopartage
- de l’intermodalité, qui permet de combiner plusieurs modes de transport pour atteindre une destination donnée
Choisir une voiture écologique
La réduction de l’impact écologique des automobiles passe également par certains choix qui doivent être pris en compte lors de l’achat d’une voiture neuve ou d’occasion, comme le carburant utilisé, l’année de fabrication, …